mardi 29 juin 2010

Avant/Après

Avant...

Maintenant...

C'est allé très vite.

mercredi 23 juin 2010

J'ai parlé à l'ex!

J'ai mis une voix sur cette femme qui plane au dessus de nos têtes depuis des années, dont j'entends parler, que je juge, qui m'énerve, pour qui je suis compatissante aussi (laisser ses gosses à une étrangère qui lui a "piqué" son mari (même si c'est pas vrai, hein), doit pas être évident, perso je supporterais très mal, alors respect), bref, marre de passer par les enfants pour dire quelque chose, j'ai donc pris mon téléphone et j'ai envoyé un texto.
Ouais faut pas déconner quand même, j'ai pas appelé en vrai, tout d'abord. Puis on s'est appelées, pour de vrai, et j'ai découvert... sa voix.

C'est con hein, mais je ne connaissais pas sa voix. Je sais ce qu'elle mange au petit déj, sa dernière voiture, qu'elle a les pieds larges, mais je ne connaissais pas sa voix.


Ben vous savez quoi ? Elle avait l'air sympa.

On a parlé comme des adultes, gentilment, en essayant de s'arranger pour se filer rendez vous, pour pas que ça dérange l'autre et tout. Alors qu'à la base quand même, elle voulait pas amener le sac de cours de Grand qu'il avait oublié car, a-t-elle dit au papa "c'est TON week end, tu te débrouilles".


Et ben j'étais très fière de nous.

lundi 21 juin 2010

un week end type

Un week end type d'une belle-maman qui a peur de ne pas assez en faire et de passer pour celle qui a fait des choix et ne les assume pas. J'ai écrit ça cet hiver, ceci dit l'aspect neige ne choque pas tant que ça en ce jour de l'été.

Ça commence vendredi soir avec le débarquage des 3 "beaux enfants". Décidemment il faudrait que je trouve un autre terme, cela ne me plait pas du tout, bien qu'ils soient mignons, en plus. Lutte au repas avec Grande pour qu'elle goutte au moins une cuiller de verdure, soirée hyper speed et très bruyante, c'est à celui qui clamera sa super bonne blague le plus fort, pas du tout un de ces vendredis soirs où on se pose après une semaine de boulot, (bien que je ne bosse pas en ce moment, mais ça n'empêche pas)
Samedi matin ménage rangeage avec ma louloute dans les pattes, ayant expédié les autres jouer / se dépenser / disparaître dans la neige.
Après-midi, allez, je résiste à la tentation de m'enfermer dans ma chambre avec mon pc pour bosser sur ce blog et me transforme en gentille organisatrice de sortie pour jeunes ados : je m'embarque à la piscine puis au méga centre commercial, ce qui est plus fatiguant que d'enchaîner un triple lutz et un quatruple piqué retourné (je le rappelle un samedi aprème fin de période de soldes, c'est à dire la moitié des ados de la ville s'y trouvaient, tous fringués pareil, type "Jennifer"). Bref les miennes , une à "moi" et 2 copines (oui je suis folle), embarquées là dedans, et à peine arrivées elles prennent leur sourire angélique pour m'annoncer qu'elles n'ont évidemment pas un sou et que ce serait sympa si je leur en filais un peu... mais bien sûr, pas de problème. (Ce sera déduit de la pension. Ou pas.)


Dimanche rebelote piscine (ça me détend), mais avant ça confection de cartes maison pour envoyer les voeux de bonne année, on est en février, faut se grouiller, avec 2 pépettes seulement cette fois, puis repas de famille, puis 2 heures de devoirs avec Grande, avant de passer à table et de se battre pour que les plus grands ne dégoûtent pas la plus petite en criant "bhaaaaa, j'aime paaaaaaas". Et voilà, ils repartent à toute vitesse parce qu'évidemment on est toujours à la bourre et que la mère râle, une fois sur deux ils ne me disent pas aurevoir, mais bon je me dis que c'est pas contre moi, hein (mouais, bon, ok, ça m'a pris deux-trois ans pour dire ça d'un air super évident, à raison d'une scéance de psy par semaine) . Le calme revient, mais je n'en profite pas, je vais direct... au lit!

Aujourd'hui c'est lundi, un peu de repos.


jeudi 17 juin 2010

Merci Petit Ours Brun

Une petite histoire de maman, pour changer, car après tout je ne suis pas qu'une belle-maman.

***

Petit ours brun il fait pipi debout. On a lu cette histoire, où il raconte ça, entre autres progrès...

Alors je précise à ma fille :

- c'est parce que c'est un garçon. (elle imite tout, alors des fois que ça lui prenne, je préfère prendre les devants)

- et moi chuis une fille (elle est balèze)

- oui ma chérie

- et maman, c'est une fille

- oui, exactement ma chérie (trop la classe)

- et papa...

- ouiiiii..............

...


- il est beau.

Ha, ok, bon, ben ok, ça n'a rien à voir, mais , heu, c'est ça alors, ce truc d'Oedipe là, dont on parle tant ???

Et là, ben je sais pas quoi dire, j'vous jure.

Alors j'enchaîne, je tourne la page, et :

- haa, et il sait aussi dessiner des ronds maintenant petit ours brun! Ha ouaiiiiiiiiiiiiis, regarde!

Trop cool.



lundi 14 juin 2010

Quand y'en a pour 4...

La Petite de mes belles-filles, au petit déjeuner (un moment stratégique apparemment):


"Papa il en a déjà 4 [enfants], il doit en avoir marre maintenant".


Ok, bon..... j'ai envie de répondre "mais pourtant il n'en a pas marre de vous...". Mais je me tais et me brûle avec mon thé. Le reste est dans ma tête.


(Heu oui, mais moi j'en ai qu'une, j'aimerais bien qu'elle ait une petite soeur ou un petit frère.... Mais ça, je le garde pour moi, je suis l'adulte, je ne dois pas dire des choses qui pourraient les traumatiser.)


***


Des amis de mon homme: (donc pire, ils sont ADULTES ! Et donc pèsent leurs mots, ou alors ont un problème).


Nous parlions opérations de stérilisation (pourquoi, fichtre je n'en ai aucune idée). Et une "amie", (pas à moi je précise) parlant de mon chéri, nous lance en pleine tête: "Par exemple, il a déjà 4 enfants, il pourrait se faire opérer maintenant".



Heu, bon là je fais quoi, je réponds, je réponds pas, je pars, je lui rentre dedans, moi qui faisais des efforts avec elle, là ça va être nettement plus difficile à l'avenir. Non mais franchement, ça se dit, des choses comme ça? (Et devant moi en plus)


J'ai du être un peu glaciale le reste de la soirée, et le pire c'est que soit elle n'a pas remarqué, soit elle a du se demander pourquoi, car à mon avis elle n'a aucune idée de la portée de ses propos (j'espère, en fait, mais je suis pas bien sûre tout compte fait).


Pas bien évident pour les amis de mon chéri, leur divorce. Pour lui aussi. Certains ont disparu, d'autres ne passent pas nous voir alors qu'ils ont déjà fait 300 km pour venir passer plusieurs jours chez madame l'ex qui habite à côté, d'autres m'ont acceptée, enfin je crois, parfois je ne suis plus bien sûre.


J'aimerais parfois avoir une chance, juste de montrer que je ne suis pas si pire que ça, mais beaucoup ne laissent pas cette chance.


Bon, après tout, je me dis que ceux ci ne me manquent pas. Mais tout de même. Ça rend triste mon chéri.



jeudi 10 juin 2010

Pas peu fière, la belle-mère!

Et ouais, super fière, je suis.

La Grande s'était ramassé une super sale note en anglais et, vous savez pas mais... je suis assez calée dans ce domaine. Hé oui, les minots ont non seulement écopé d'une belle-mère, mais en plus d'une prof, je vous dit pas, le gros lot. (apparté à Eddye: voilà la réponse).
Alors je lui ai dit, bon, pour le prochain, on bosse ensemble.

Ce qui n'est jamais simple, car

1) j'ai peur que les enfants soient nuls en anglais en réaction à moi, c'est un truc qui me stresse (heu... je crois que leur mère avait évoqué ça, au début) ,

et 2) c'est délicat d'aller mettre mon nez dans leurs devoirs, n'étant pas un parent et sachant qu'ils en ont déjà 2 sur le dos; puis étant déjà belle-mère, j'ai mon lot merci.

Mais on l'a fait!

Mais c'est pas ça le mieux.

Le mieux c'est que 2 jours avant le test, alors que j'étais toute seule avec ma fille à la maison et que c'était un soir où la Grande était censée être chez sa mère, et ben elle a prit le bus du collège qui vient chez nous, pour qu'on travaille encore. Ce qui implique déjà qu'elle avait osé demander à sa mère de venir me voir (c'est tout bête mais c'est pas évident du tout).

Et la cerise sur le gâteau que je n'aurais jamais cru réalisable, sa mère est venue la rechercher! Bon ok elle s'est garée à 200 mètres et s'il fait nuit noire ou qu'il pleut, même topo, elle doit avoir peur des mines que j'aurais aimablement posées ou des juges qui la guettent car étant donné que c'est écrit dans le jugement qu'elle doit pas faire les trajets, elle doit avoir la trouille de se faire pincer.



MAIS le top du top, (j'avais la pression, vous l'avez compris), c'est que la Grande a eu la deuxième meilleure note de sa classe, une méga note (16/20), je me suis sentie.... vous n'imaginez pas... déjà, contente pour elle, mais en plus je passais pas pour une toquarde à ses yeux (et également aux yeux de sa mère, c'est pas mon rêve d'être pote avec elle mais tout de même, qu'elle ait un minimum de respect) Ha je sentais ma crédibilité grimper d'un coup, quelle sensation!

Vivement le prochain qu'on recommence.

lundi 7 juin 2010

Mots d'enfants, surtout quand c'est pas les vôtres...

Un des premiers matin où je partageais leur petit déjeuner, la plus petite, 7 ans, était à califourchon sur mes genoux, la tête posée contre ma poitrine. Etrange et rare moment d'intimité, surtout la connaissant depuis très peu. Je goûtais à l'instant, retenant presque mon souffle afin de ne pas déranger ce petit oiseau niché. Je n'aurais su y mettre un terme. Qu'avait -elle donc dans sa petite tête d'enfant venant de vivre une séparation, et présentée à la copine de papa?


Et, relevant sa petite tête blonde elle me lance : "Ben, t'as pas de seins ?"


Et voilà l'instant magique, paisible et suspendu transformé en des images venant à moi de sa mère avec des nichons comme des obus.

Quelqu'un veut une autre tartine?

vendredi 4 juin 2010

Le jour où je suis née belle-maman

Ce jour là, je ne l'avais pas envisagé depuis ma plus tendre enfance.
Je n'ai pas grandi en me disant "un jour je vais être belle-maman, et à ce qu'on dit c'est le plus beau jour de sa vie". J'ai grandi dans une famille recomposée mais loin de moi l'idée d'en faire autant. Je voulais rencontrer un prince charmant, et avoir des enfants, tout ce qu'il y a de plus banal quoi. Je n'y avais même pas vraiment réflechi, puisque c'est comme ça que les choses se passent.

Puis un jour j'ai rencontré un homme, et il m'a plu, vraiment, tellement, tellement. On a tellement à partager que quand il m'annonce qu'il a déjà 3 enfants, tout faits tout grands (7, 8 et 10 ans tout de même), ça passe comme une lettre à la poste, on est tellement amoureux, il aurait pu m'annoncer qu'il était mourant ou qu'il avait ses parents en prison pour meurtre, ça n'aurait rien changé à l'aveuglement de mon amour pour lui et à mon désir débordant.

Mais quelque chose dont je n'avais pas conscience s'était produit. J'étais devenue du même coup belle-maman. Et franchement, je n'avais aucune idée de ce que cela impliquait, à part que j'allais passer du temps avec ses enfants, ce qui ne me posait pas de problèmes particuliers, j'aime les enfants, et j'aime l'animation qu'il procurent (je n'avais jamais testé ça chez moi).

J'étais prête à tout pour cet homme, à déplacer des montagnes, je me sentais invincible du moment que je pouvais être avec lui.

Seulement je n'avais aucune espèce d'idée de ce que cela pouvait être, de devenir d'un coup, là, pouf, belle-maman, et je me suis emballée, j'ai dit qu'on surmonterait TOUT, que rien ne serait un problème, tellement je l'aimais.

C'est beau l'amour.




mercredi 2 juin 2010

Le jour où je suis née maman

Voilà,

Tout à coup on vous pose une toute petite créature gluante, toute recroquevillée et fripée (et moche) sur le ventre et ça y est, vous êtes maman, et c'est un truc merveilleux, un truc de fou. On s'était imaginé que ça serait chouette, c'est mille fois mieux.

Mais sérieusement, ça a commencé bien avant ça, non ? Les 9 mois de grossesse, déjà. La réflexion, auparavant, et la décision, de concevoir un enfant avec l'homme qui vous aimez. Et avant ça encore, je crois que depuis que les petites filles savent que quand elles seront grandes elles pourront avoir un bébé dans leur ventre, cette idée de devenir un jour maman fait son chemin.

Ma fille de 2 ans l'autre jour donnait le sein à sa petite poupée (la toute petite, celle qui est un bébé). Voilà ça commence si tôt d'être maman.


Bref, même si on est jamais 'prêtes' à un changement aussi radical dans nos vies, du moins on l'a en tête depuis belle lurette, et ce n'est pas une si grande surprise, pour nous comme pour l'entourage, même si, pour ma part, ce fut le plus grand bouleversement de ma vie.